L’artisanat et l’économie marocaine

En 1973, le secrétaire d’Etat auprès du 1er ministre chargé de la Promotion nationale, de l’Entraide nationale et de l’artisanat a eu à déclarer dans une interview que le Maroc prend conscience de l’importance de l’artisanat dans le secteur économique et social. De plus, il précise que l’artisanat regroupe au total plus de 300 000 artisans et ils sont tous dans les domaines les plus variés. En effet, toujours d’après le secrétaire d’Etat, il ne faudrait pas seulement penser que l’artisanat n’intervient que dans le domaine économique puisque l’être humain, l’économique et le social interfèrent régulièrement et ce, de façon très intime.

L’artisanat, un secteur de production

Outre le point de vue esthétique, l’artisanat est aussi un secteur de production. Auparavant, l’artisanat marocain était divisé en deux secteurs. Le premier notamment appelé artisanat rural et le second qui est tout simplement celui citadin. Aujourd’hui, cet art a été revu et divisé en 3 parties. D’abord, il y a l’artisanat d’art, puis l’artisanat utilitaire et enfin l’artisanat de service. Il n’est pas du tout facile de différencier l’artisanat d’art de celui utilitaire. Cependant, en ce qui concerne l’artisanat de service, c’est un métier qui regroupe les coiffeurs ou encore les pâtissiers et d’autres types de fonctions.

L’artisanat et l’économie marocaine

L’artisanat et l’économie marocaine

La corporation
Ici nous ne dirons pas que la corporation a disparu, mais plutôt que c’est son action qui ne sert plus à rien. En effet, tous les artisans de la décoration de ville étaient regroupés en corporation. Leur chef de groupe ou de syndic était dénommé, l’amine. Mais la corporation avait en son sein des artisans qui pratiquaient tous la même activité. L’objectif de cette organisation était de défendre les intérêts généraux. Ces derniers consistent en fait à veiller sur la qualité de la production d’abord, ensuite il fallait se défendre contre les abus du fisc et enfin ne surtout pas oublier les vieux artisans, ceci en leur prêtant main forte. Les problèmes entre les maîtres et leurs artisans étaient résolus par l’amine lui-même. Parmi ses différentes fonctions, celle de punir les fraudes aussi en faisait partie. Ensuite, c’est le Mohtasseb, c’est-à-dire le chef de l’ensemble des oumana qui jugeaient l’ensemble des problèmes que chaque amine n’arrivait pas à résoudre. Aujourd’hui, c’est l’administration qui se charge de la qualité et des autres détails. En même temps elle est même très complaisante. Il existe quand même des sanctions pour chaque cas de fraude des artisans.

 

l’économie marocaine et L’artisanat

l’économie marocaine et L’artisanat