L’histoire de l’artisanat au Maroc

Auparavant, les artisans marocains se contentaient d’écouler leurs marchandises dans le pays même. Le Maroc n’avait aucun contact avec l’extérieur. Cela ne causait cependant aucun problème et tout un chacun y gagnait même beaucoup. Cela se passa ainsi durant une très longue période. C’est lorsque les produits commencèrent à traverser l’Europe pour arriver au Maroc que le danger commença à se faire sentir vraiment. Et l’équilibre faillit même être rompu.
Le protectorat
Une enquête sur l’artisanat fut ouverte dès 1913 par l’administration du protectorat. Lorsqu’une exposition fut organisée à Casablanca même, vers 1915, cela rehaussa l’originalité de l’artisanat car la beauté était au rendez-vous. Pour aider et encourager ces artisans, l’office des industries d’art indigène fut créé. Elle aura pour objectif de choisir les meilleurs artisans, de les aider et de les former et de leur permettre plus tard à écouler très facilement leurs marchandises. C’est en 1920 que l’office change de nom et devient le service des arts indigènes. Ce dernier, directement rattaché à la direction de l’instruction publique des Beaux-arts et des Antiquités au Maroc, prends désormais plus d’ampleur. Dès lors un vaste programme est fixé par cette institution :
-tout d’abord, il faut assurément étendre la recherche d’objets d’art ancien pour les musées. Cela permettra de faciliter l’éducation des futurs artisans.
-il existe des artisans qui peuvent aider à la collaboration pour la rénovation d’entreprise. Dès lors il faut trouver ces derniers et les aider dans leurs domaines et donc à trouver des débouchés.
– Aussi, il faut essayer de faire évoluer l’artisanat marocain vers la formule de l’industrie privée, ceci en démêlant dans les différentes méthodes, celles qui s’adaptent le mieux.
-l’art a besoin de sa propre documentation. Cela est pris en compte et pourra aider à la vulgarisation.
-en ce qui concerne les tapis marocains, il faudra en orienter la conception et ceci en profitant tout simplement des formalités de la délivrance de l’estampille d’Etat.

– pour avoir la possibilité de conquérir de nouveaux marchés, il faudra impérativement participer aussi bien au Maroc qu’à l’étranger aux expositions. Cela contribuera à faire connaître les produits de l’art.
-ce dernier point est en rapport avec le précédent. En effet, il faudra un personnel qui pourra aider à accomplir cette tâche, à savoir la participation aux différentes expositions. Dès lors il faudrait aller les recruter pour ensuite les former, pour que le programme puisse se tenir.