Lors de la construction des plafonds en plâtre, aucune surface ne doit rester vide dans le décor; la répétition infinie des motifs interdit cette notion d’espace nu.
S’il advient, dans une composition, que certaines formes délimitées par le trait du motif principal (qtib) présentent une surface trop importante et que l’artisan marocain veuille néanmoins conserver la prépondérance du dessin de ce motif, il utilisera un semis régulier d’«atomes neutres».
Les nids d’abeilles, par leurs formes hexagonales, conviennent bien à cet usage et s’intègrent parfaitement dans la grille isométrique des tracés du tawriq.
Cependant, plusieurs d’autres petits motifs sur le plafond de salon marocain sont employés également, comme par exemple un simple poinçonnage répété, réalisé avec un clou.
De nos jours, les maallems marocains tendent toutefois à se libérer de cette règle pour mettre en valeur un motif central.